Les fêtes de fin d'année avec un bébé

Nous avons vécu ici notre premier Noël avec notre fils qui a également fêté son premier anniversaire le 29 décembre. Au programme : 1 semaine chez ma belle famille, 1 semaine chez mes parents.

Nous avons pu nous retrouver malgré le contexte sanitaire, tout en veillant à ne pas être trop nombreux, en gardant des distances lors de nos rassemblements.

Nous avons découvert l'effervescence des fêtes avec un bébé, et cela redonne encore plus de magie à Noël. De notre côté, les fêtes se sont poursuivies, car notre fils fêtait son 1er anniversaire après Noël. Bref, deux belles semaines qui nous ont fait beaucoup de bien.

Retrouvailles en famille

Quel bonheur de se retrouver.  Cela faisait 3 mois qu'on n'avait pas vu nos parents, et Hugo a vraiment pu passer du temps avec chacun de ses grands-parents.

Il a également pu passer du temps avec ses 3 cousin.e.s (8 ans, 6 ans et 2 ans). Il était assez impressionné au début, mais ses cousins l'ont beaucoup fait rire, ont joué avec lui. C'est fou de voir comme les enfants se cherchent mutuellement.

On en a aussi profité pour annoncer à Noël qui seraient les parrain et marraine d'Hugo, à savoir mon frère et la petite soeur de mon chéri. Pour l'annonce, on a passé commande chez Emoi emoi, qui propose de jolis articles pour cette annonce. Leur sélection est à retrouver ICI. Nous n'avions jusque là pas fait d'annonce pour les parrain et marraine car nous ne souhaitions pas baptiser notre fils. Cependant, nous nous sommes dits que c'était super pour Hugo d'avoir un parrain et une marraine pour tous les beaux liens qu'ils créeront ensemble. Nous pensons donc organiser un baptême civil à la mairie, la veille de notre futur mariage, pour marquer le coup. Mon frère était très ému par cette annonce, car il sera parrain pour la toute première fois :)

Le Père-Noël est passé

Nous avons donc passé le réveillon du 24 décembre chez mes beaux-parents, et le 25 après-midi, nous avons débuté notre séjour chez mes parents.

Le 25 au matin, Hugo a découvert avec ses cousins les cadeaux tout autour du sapin. C'était si beau de les voir découvrir les cadeaux déposés au pied du sapin ! Je pense qu'Hugo ne se rendait pas compte de tout, mais on pouvait voir toute sa surprise et sa joie lorsqu'on l'a aidé à déballer les cadeaux. Bon soyons honnêtes, à cet âge, le papier l'a au début plus amusé que les cadeaux eux-mêmes hihi !

Le 25 après-midi, il a pu découvrir là encore de nouveaux cadeaux déposés chez ses autres grands-parents, et en était plus qu'enchanté !

Pour ses cadeaux, tout comme pour ceux de son anniversaire, j'avais préparé une liste sur le site Mes envies, que j'ai envoyé aux proches qui le demandaient. Cela permet d'éviter les doublons, et de choisir un cadeau qui plaît vraiment. J'avais commencé cette liste très en amont, en ajoutant au fur et à mesure les jouets que je trouvais super, des vêtements etc. J'ai d'ailleurs commencé celle de l'an prochain, afin de garder des références de jouets de son âge.

Nous avons également pu profiter des belles décorations de la ville lors de promenades avec mes parents, ce qui a permis à Hugo de découvrir de belles illuminations de Noël. Cette année, à Reims, les promenades avaient été très joliment décorées avec des grosses bulles de verre sous lesquelles avaient été imaginés de beaux décor de Noël, avec pour thématique les gourmandises sucrées de Noël. On a notamment pu voir de beaux bonhommes de pain d'épices géant illuminés. Sachant qu'on a beaucoup lu à Hugo Le Bonhomme de Pain d'épice de Marion Billet (ICI), c'était un beau clin d'oeil pour nous trois.

Bref, de très belles fêtes de Noël pour nous tous.

L'anniversaire

Nous avons un peu fraudé ici, et nous sommes réunis à 9 adultes en simultané.

Nous souhaitions que les grands-parents d'Hugo soit tous présents à une même fête plutôt que de faire deux fêtes en petit comité.

Pour sa fête, j'avais acheté quelques ballons pour décorer la salle à manger de mes parents, ainsi que des petites figurines sur la table.

Pour le gâteau, j'ai suivi une recette de gâteau marbré en forme de poisson adaptée pour les petits, et pauvre en sucre trouvée sur le site cuisinez-pour-bébé.fr. Ce fut un succès auprès de mon fils, tout comme auprès des grands. Ma maman avait également pris deux gâteaux en boulangerie pour les plus grands. Quasiment tout a été dévoré.

Pour poursuivre le goûter, nous avions été cherché un peu de charcuterie, de la pizza et des fromages chez nos amis qui tiennent une épicerie / traiteur sarde. Ce fut un délice et un vrai succès. A 19h, tout le monde était reparti, ce qui a permis à Hugo de manger le soir tranquillement. Je lui avais préparé en avance une petite soupe, pour qu'il mange à l'heure, sans trop le chambouler malgré la fête de l'après-midi.

Nous avons tous passé un très beau moment tous ensemble. Hugo a été super gâté, et était ravi de tous les beaux cadeaux qu'il a reçu.

Cette journée a été aussi très particulière pour moi. A chaque heure, je me remémorais où j'en étais un an auparavant, à quelle étape de l'accouchement j'en étais, la rencontre avec mon fils. C'était beau de repenser à tous ces beaux moments, et à cette année qui a défilé à une allure de dingue malgré le contexte sanitaire et le confinement.

A prévoir lors des fêtes avec un bébé

Cependant, qui dit changement d'environnement et fêtes, signifie aussi un gros chamboulement dans le quotidien de bébé. Et nous n'avions pas pensé à la manière dont cela allait nous affecter tous les trois.

un déréglage du sommeil

Alors que les choses commençaient à s'améliorer, notre séjour à Reims, dans deux maisons différentes, a grandement perturbé le sommeil de notre fils. Nous avons, pendant les deux semaines, eu des nuits entrecoupées de 2 à 3 réveils nocturnes. Comme nous commencions tout juste à avoir des nuits normales, ce nouveau rythme a été assez compliqué pour moi. Hugo ne s'apaisait qu'avec moi, et j'ai dû gérer seule les couchers, réveils nocturnes et siestes. Bon, pour les siestes, elles n'étaient possibles que dans mes bras, donc j'ai finalement pu me reposer deux heures par jour, lors de siestes en cododo.

une nouvelle phase d'angoisse de la séparation

Pendant ce séjour, tout comme le précédent, Hugo m'a beaucoup réclamée, et souhaitait être autant que possible près de moi et dans mes bras. Je pense que c'est lié à toute l'agitation environnante, les nouveaux visages qu'il a rencontré, ou revus. J'avoue en avoir beaucoup profité, avoir fait le plein de câlins avec mon fils, mais j'étais aussi très fatiguée, car hormis les siestes, je n'ai pas pu prendre de temps pour moi. Ma maman m'a beaucoup aidée et a essayé de prendre le relais dès que possible, mais mon fils m'a malgré tout beaucoup réclamée.

une baisse d'appétit liée à l'agitation tout autour et au passage aux morceaux

Lors du réveillon de Noël, ainsi que le jour de Noël, l'appétit d'Hugo a été sacrément affecté. A cause de l'agitation autour, et des rythmes différents des différents enfants, Hugo a refusé de manger ses repas, et a seulement grignoté du pain, et mangé une compote et un petit yaourt, ce qui est vraiment peu comparé à ce qu'il mange habituellement. Et cela a d'ailleurs réactivé les tétées nocturnes.

Par ailleurs, nous avions commencé l'introduction progressive de petits morceaux, ce qui n'a pas aidé à arranger les choses. Lui qui était si glouton est maintenant plus difficile lors de ses repas, et refuse par moments de manger. On rencontre encore aujourd'hui des soucis. Les repas salés sont devenus assez compliqué, et seul le sucré passe sans problème.

des conseils...

Bon, on ne va pas se mentir, qui dit une semaine chez sa belle famille, même si on l'aime beaucoup et qu'elle est super chouette, signifie aussi parfois des conseils, notamment sur le sommeil, l'alimentation etc. : tu devrais faire ci, tu devrais faire ça. C'est toujours dit avec bienveillance bien sûr, mais avec la fatigue, on n'a pas toujours envie de recevoir des conseils non réclamés. Comme on peut encore douter parfois, on a voulu en suivre certains qui n'ont bien sûr pas fonctionné pour nous. Du coup, on a fini par dire oui oui à tout, sans préciser qu'on allait s'écouter nous-mêmes, et avons activé notre botte secrète : s'endormir avec notre fils dans son lit parapluie (ce qui était assez rigolo), puis de le passer dans notre grand lit lors du 2ème réveil nocturne...

Voici donc mon retour sur ces deux très belles semaines, peu reposantes mais magiques ❤️

 

 


L'angoisse de la séparation : se faire accompagner ?

L'angoisse de la séparation chez bébé

C'est une période rencontrée chez de nombreux bébés, notamment à partir de 8-9 mois, et qui peut se poursuivre jusqu'aux 18 mois du bébé. Ici on n'y a pas coupé.

De notre côté, elle a commencé au 8ème mois révolu d'Hugo, début septembre. Il s'agissait dans le même temps du début de sa garde chez une assistante maternelle, ce qui a compliqué les choses pour notre fils, qui avait été gardé jusque là par moi et/ou par son papa.

Globalement, l'adaptation s'est bien très bien passée, la nounou d'Hugo s'est toujours très bien occupé d'Hugo, et il a tout de suite été ravi de pouvoir jouer avec deux autres enfants. Le seul point compliqué était celui des siestes. Hugo refusait de dormir seul, et sa nounou devait rester à ses côtés pour qu'il puisse se reposer, et ne pas réveiller les autres enfants qu'elle garde.

Chez nous également, il s'est mis à ne plus vouloir dormir seul dans son lit. En septembre, nous avons passé plusieurs nuits blanches. Il se réveillait toutes les heures en pleurs et devait être mis au sein pour être apaisé. Les nuits suivantes, mon compagnon et moi étions tellement HS que nous avons fini par le (re)mettre au lit entre nous deux, pour que nous puissions tous les trois dormir. Cela a duré environ une semaine.

Nous avons décidé à ce moment de prendre  RDV chez une spécialiste du sommeil pour début novembre (le temps d'attente est très long) pour pouvoir nous aider, et apaiser Hugo au moment du coucher et des siestes.

Par ailleurs, fin septembre, lorsque nous sommes rentrés à Reims chez nos parents, Hugo voulait seulement être dans mes bras et pleurait si quelqu'un d'autre le prenait au bras, même son papa.

Durant ce mois de septembre, Hugo a également eu des poussées dentaires, et est tombé malade (un rhume qui s'est un peu éternisé). Bref, un mois très difficile pour Hugo.
Mais pas que...

Une séparation également difficile pour la maman

Je ne pensais pas que la séparation serait aussi dure pour moi. J'ai beaucoup culpabilisé de faire garder Hugo, de reprendre le travail. J'ai été aussi très attristée de passer moins de temps avec lui, de manquer des moments importants. Si on avait pu se le permettre financièrement, j'aurais aimé pouvoir garder mon fils plus longtemps à la maison.

La reprise du travail m'a malgré tout fait du bien, d'autant plus que j'aime mon travail et je m'y épanouis. Mais honnêtement, si j'avais pu choisir sans contrainte financière entre reprendre le travail ou m'occuper de mon fils, j'aurais sans hésiter choisi la deuxième option.

J'ai donc profité de tous les moments où il me réclamait pour faire le plein de câlins. Les réveils nocturnes étaient parfois difficiles avec le rythme du travail, mais je prenais tous ces moments pour faire "le plein" de câlins.

Une embellie avec les vacances scolaires

Ces difficultés à se séparer et de sommeil ont duré jusqu'à la mi-octobre. Comme notre assistante maternelle ne travaille pas pendant les vacances scolaires, nous avons dû garder Hugo pendant ces deux semaines.

De mon côté, j'ai pu télétravailler en grande partie et poser quelques après-midi. Cela nous a permis de passer du temps tous ensemble. Et oh miracle ! il a commencé à beaucoup mieux dormir la nuit en faisant presque des nuits complètes avec seulement un réveil ou deux pour téter. Les siestes ont commencé à être également meilleures, même s'il fallait bercer Hugo dans les bras pour qu'il parvienne à trouver le sommeil.

A la rentrée, les nuits et siestes ont à nouveau été chamboulées. Hugo ne souhaitait plus dormir dans son lit seul. Lorsque nous le mettions avec nous dans le lit pour la nuit, il s'est mis à téter presque toutes les heures. Avec ses dents et la mauvaise position dans le lit, les tétées sont devenues assez désagréables pour moi. Son sommeil et le mien étaient donc très mauvais, toujours entrecoupés. J'étais angoissée à l'idée qu'il ne dorme pas assez, le sentait de plus en plus fatigué.

Bref, c'était à nouveau la cata.

Se faire accompagner

Le RDV avec la spécialiste du sommeil des enfants a eu lieu une semaine après cette reprise, nous l'attendions tellement.

Au début, nous étions un peu sceptique mais on nous l'avait chaudement recommandée. La spécialiste nous a interrogé pendant une bonne heure, et a mis le doigt sur la période difficile de séparation qu'Hugo et moi vivions tous les deux.

Elle a mis en place un protocole de coucher qui devrait nous permettre à terme de dormir tous mieux, le tout, dans la bienveillance, sans jugement. Elle n'a par exemple pas mis en cause mon allaitement (ce qui est rare).

Cela fait maintenant 6 jours que nous suivons ses recommandations, et le papa doit gérer seul le rituel du dodo et accompagner notre fils le temps qu'Hugo ne soit plus dépendant de la tétée pour s'endormir. La première nuit a été compliquée, mais le papa a pu tout seul apaiser Hugo sans que j'aie besoin de l'allaiter. Les nuits suivantes, Hugo ne s'est réveillé qu'une seule fois en fin de nuit, vers 4-5h. Il a même fait une nuit totale la 5ème nuit. C'est assez incroyable.

De mon côté, j'ai mal vécu les deux premières nuits et cette prise en main du coucher par mon chéri seul, j'étais un peu jalouse de ne plus pouvoir être autant présente pour mon fils à ce moment du coucher. Mais progressivement, j'en ai profité pour avancer à la maison, et profiter de vraies soirées détente, choses que je ne m'étais encore pas autorisé. Et force est de constater que le sommeil d'Hugo s'est amélioré.

Bref, pas facile cette période. Mais elle est importante, tant pour le bébé qui apprend qu'il est une personne à part entière, et qui commence à être plus autonome, tant pour la maman qui doit apprendre à lâcher prise, et à être moins omniprésente.

Courage pour cette période pas simple pour tous.


Diversification alimentaire - 6/7/8 mois

Place à de nouveaux aliments durant cette période ! C'est toujours génial de voir son bébé découvrir de nouvelles saveurs, surtout quand il est gourmand :)

Là encore, j'ai suivi les conseils de ma médecin, même si certains introduisent certains d'être d'aliments plus tôt, ou plus tard.

A 6 mois révolus

Bébé avait goûté quelques saveurs, désormais, j'ai tenté les mélanges de légumes avec par exemple :

courgettes - carottes
pommes de terre - carottes - épinards
petits pois - brocolis
haricots verts - carottes
patates douces - carottes (un grand succès !)
courgettes - pommes de terre - céleri
la soupe miracle de Cooking for my baby (céleri branche, blanc de poireau, carottes et pommes de terre).

Aussi, ça a été le moment d'introduire de nouvelles saveurs : laitue, champignons de paris, navets nouveaux. Il a pour l'instant tout aimé !

Côté fruits, nous avons tenté les associations suivantes :

nectarines
pêches - vanille (un délice pour les grands aussi !)
pommes - abricots
pommes - bananes - abricots etc
pommes - poires
poires - bananes vanille

J'avais tenté les fraises et le melon, mais ma médecin m'a ensuite conseillé d'attendre encore un peu, de même que les tomates, les aubergines. J'avais d'ailleurs tenté l'aubergine à 6 mois, mais mon fils a eu une réaction cutanée. J'ai donc décidé d'attendre encore un peu pour ces fruits et légumes sous ses recommandations. On se rattrapera l'été prochain :)

J'ai commencé à donner aussi quelques compotes toutes prêtes de chez BabyBio et Good Goût. Elles sont bio, fabriquées en France. Cela me permet de gagner un peu de temps, et le goût des fruits se retrouve parfaitement. Ce n'est bien sûr pas aussi bon qu'une bonne compote maison, mais ça me permet de gagner un temps précieux.

A 7 mois révolus

Le changement principal a été l'introduction des premières protéines animales, 10g par repas, soit l'équivalent d'une ou deux cuillères à café selon le type d'aliment.

Au tout début, il faut commencer par des viandes blanches, faciles à digérer comme du jambon, du blanc de poulet, du veau. Il faut toujours bien les cuire, puis les mixer.

Deux semaines après l'introduction des premières viandes, j'ai introduit un quart de jaune d'oeuf, ainsi que du poisson blanc (cabillaud et sole).

On a aussi commencé à introduire des laitages plus régulièrement pour bébé, et progressivement, il a préféré son laitage au biberon aux heures du déjeuner et du goûter.
Là encore, je sais que les avis sont partagés, mais j'ai suivi les recommandations de ma médecin pour donner des laitages spécial bébé (au rayon bébé). Normalement, le lait est plus adapté à bébé, et ressemble davantage à du lait infantile.
Attention toutefois à bien regarder les étiquettes car certains sont sucrés. De temps en temps, pourquoi pas, mais avant 1 an il faut normalement éviter le sucre. De mon côté, je prends régulièrement les Brassés ou Minilactés nature de chez Blédina, ou le brassé nature sans sucre de leur gamme bio "les récoltes bio". Occasionnellement, je prends un yaourt avec un peu de sucre comme le délice de fromage blanc de chez Hipp.

On a continué aussi avec de nouvelles saveurs, notamment le maïs et le poivron de cette super recette de Cooking for my baby. C'est ma cousine qui avait préparé cela pour Hugo lorsque nous lui avons rendu visite, et c'est un grand classique à la maison depuis.

On a aussi également commencé à introduire les matières grasses au repas du déjeuner, une cuillère à café d'huile (colza, olive, mélange de 4 huiles, beurre doux) par repas.

Bref, à partir de 6/7 mois, on commence à réellement se faire plaisir en cuisinant pour bébé, en variant les saveurs de saison, et en testant de nouvelles associations.

A huit mois

Davantage de protéines animales

J'ai attendu les 8 mois de mon fils pour introduire le saumon, qui est un poisson plus gras.
De même, j'ai attendu ses 8 mois avant d'introduire le boeuf, qui est un peu plus gras.

J'ai également augmenté les doses pour arriver à 15/20g par jour.

Des féculents

Hugo mangeait déjà de la pomme de terre et de la patate douce.

Ce mois ci, on introduit progressivement les féculents : semoule de couscous, boulgour, quinoa,... Pour les débuts, nous avons privilégié des féculents faciles à manger, et qui ne nécessitent pas d'être mâchés.

Les laitages

Il ne prend plus qu'une tétée le matin, le soir, et parfois / souvent la nuit (mais ça, c'est une autre histoire haha !).

Désormais, il préfère les yaourts en journée. Il lui arrive occasionnellement de demander une tétée (ou un biberon de lait infantile lorsqu'il est chez sa nounou.

Pour le reste, on a poursuivi les nouvelles recettes, en mixant un tout petit peu moins les purées pour qu'il puisse découvrir de nouvelles textures.

Des recettes pour s'inspirer

Sur internet, on trouve de nombreux sites internet avec des recettes variées pour bébé.

De mon côté, mes sites référence pour trouver de bonnes recettes pour bébé sont :

Cooking for my baby

conseillé par ma cousine maman elle aussi, ce site regorge de très bonnes idées d'association de légumes, de recettes salées et sucrées. Les associations sont originales, et délicieuses (je teste toujours avant de donner à bébé !). C'est une vraie source d'inspiration pour trouver des recettes par aliment, par âge, et des associations qui fonctionnent.

Cuisine de bébé

Là aussi, un site très pratique pour trouver facilement des recettes adaptées à l'âge de bébé, ou par légume ou fruit de saison.

Blédina

Le site donne aussi de bonnes recettes adaptées à l'âge de bébé. Les recettes sont également bonnes, et simples à réaliser.

On trouve aussi beaucoup d'autres sites très sympas avec des recettes très bien pour bébé comme Cubesetpetitspoids par exemple et encore bien d'autres.

De nombreux livres sont également disponibles. De mon côté, j'ai craqué pour Je cuisine pour bébé et toute ma famille de Christelle Courrège et Céline de Sousa aux éditions Larousse. Ce livre propose de nombreuses recettes qui combinent le repas des adulte, qui est ensuite décliné en repas pour bébé en fonction de son âge. Les recettes sont bonnes et équilibrées, et permettent de gagner du temps.

 


Jouets et livres pour les 4-6 mois

Voici un petit aperçu des livres et jouets que mon fils a adoré entre ses 4 et ses 6 mois. Cette sélection va bien sûr au-delà des 6 mois, mais je pense que c'est véritablement vers les 4-5 mois qu'il s'est emparé de ses jouets et livres d'éveil.

J'avais fait un article sur les jouets et livres pour les moins de 4 mois à retrouver ICI. Nous lui lisons encore l'ensemble des livres qui y sont présentés, ainsi qu'avec les jouets présentés.

Jouets

Côté tapis d'éveil, celui que j'avais fait est devenu trop petit. J'ai donc investi dans le fameux tapis de vie de chez Mézamé, et on en est ravis ! Il est grand, confortable, déhoussable (et la housse sèche très vite). Il coûte cher : 130 euros, mais on le rentabilisera car il pourra servir à Hugo lorsqu'il sera plus grand. Les coloris sont très beaux. De notre côté, nous avons pris celui à goutte, mais j'adorais le motif de la forêt. Comme notre salon est assez petit, j'ai préféré prendre la couleur la plus claire pour ne pas trop surcharger notre petit espace, mais tous les motifs sont magnifiques.

Nous avons également introduits de nouveaux jouets :

  • Sophie la Girafe

C'est bête, mais nous n'avions pas encore de Sophie la Girafe, et c'est vraiment un jouet intemporel et hyper efficace auprès des petits. Le caoutchouc est agréable à mâchouiller, et elle fait du bruit ! Il l'adore ! C'est aussi très pratique quand bébé commence à faire ses dents.

  • une petite voiture Plan Toys

Il s'agit d'un genre de voiture qui vient de chez Plan Toys, faite avec des matières naturelles et des peintures respectueuses de l'environnement et de la santé. Elle est facile à prendre en main, et progressivement, il a commencé à la faire rouler.

  • des jouets sensoriels

Là encore, ceux de chez Plan Toys sont très bien. Ci-dessous un exemple.

Autre jouet sensoriel très apprécié des petits : les bâtonnets de pluie. On peut en trouver des tout prêts, ou s'en fabriquer un avec une petite bouteille d'eau (par exemple une Mont Roucous 25 cl), et en y glissant tout simplement de la semoule ou des grelots. Attention à bien fermer la bouteille (en ajoutant un petit scotch pour bien la consolider et éviter que bébé ne l'ouvre). On peut trouver de nombreux tutoriels sur internet.

  • un hochet en bois

Nous avons reçu en cadeau le hochet en bois de Manhattan toys, et notre fils l'a tout de suite adopté. Il est facile à prendre en main, coloré, bébé peut le mettre dans sa bouche, le secouer etc.

  • un jouet de gobelets pour le bain

Trouvé chez Stokke, ce jouet de gobelets gigognes (dont certains avec trous) très simple est un succès auprès de notre fils. On s'en sert également dans le bain pour le rincer. On ne peut que recommander ce jouet.

Livres

Côté livres, je dois dire que je prends énormément de plaisir à dénicher des livres d'éveil de tout genre pour mon fils. On passe pas mal de temps ensemble à lire des livres depuis sa naissance : comptines, livres sonores, livres à toucher, petites histoires du soir. Il s'agit d'un beau moment pour nous deux. Bien sûr, il ne comprend pas tout pour l'instant, mais cela lui permet d'aimer les livres, d'écouter de nouveaux mots, des chansons et sons, et je suis sûre que cela est essentiel pour lui.

A partir de 4 mois, et surtout à partir de 6 mois, il s'éveille davantage et cherche à prendre en main les livres, les mâchouiller. C'est génial de le voir aussi réceptif aux livres, moi qui aime la lecture.

  • Les livres marionnettes

A la maison, nous avons "Je vais te dévorer de baisers" qui raconte l'histoire d'un papa lion qui essaie d'attraper son lionceau pour le dévorer... de baisers comme son nom l'indique. L'histoire est jolie, et bébé peut s'amuser à attraper les bras marionnettes du lion.

Nous avons aussi La journée de petit loup, avec la tête du petit loup en marionnette, qui cherche de quoi manger, qui retrouve ses amis et joue ensuite à cache cache, avant de retrouver sa maman le soir.

Ces deux livres marchent très bien avec notre fils qui se plaît à attraper la marionnette des livres.

  • Des imagiers sonores

A la maison, on aime beaucoup ces livres. Hugo adore entendre de nouveaux sons. A cette période, nous avons beaucoup lu et écouté les suivants :

Bonjour !

Un petit livre pour la routine matinale avec le réveil, les bisous de mamans, le biberon et la marche avec papa, les jeux avec maman. Notre fils a bien aimé ce nouveau rituel matinal. De notre côté, nous étions un peu déçus des sons, un peu basiques et pas toujours bien faits. Mais notre fils l'a aimé ce qui est le principal.

Mes rondes 

De nouvelles comptines, très chouettes : La Capucine, Savez-vous planter des choux, J'aime la galette, entre autre. Nous l'aimons tous beaucoup à la maison !

  • un grand imagier à toucher

Nous avons choisi celui de Michelle Carlslund : Mon très grand livre d'éveil. Les illustrations sont très jolies, et il y a des matières à toucher. Hugo a commencé à vraiment le manipuler à ses 6 mois.

J'espère que cette petite sélection vous plaira et vous donnera des idées pour vos enfants.


Les débuts de la diversification alimentaire

Aujourd’hui, je souhaitais écrire sur les débuts de la diversification alimentaire.

De mon côté, j’ai été rapidement perdue avec les informations contradictoires que j’ai trouvées sur internet. J’ai donc décidé de me fier au médecin de mon fils, sachant que tous les professionnels ne sont pas d’accord entre eux…

Voici donc un petit récapitulatif des débuts de la diversification alimentaire pour mon fils, même si tous ne suivent pas ce schéma là.

De notre côté, nous avons débuté la diversification aux 5 mois révolus de notre fils. Certains la commencent à 4 mois, d’autres à 6 mois. Cela fait finalement un entre deux.

A cet âge, et jusqu’à la première année de bébé, le lait, qu’il soit maternel ou infantile, doit rester le principal aliment. Il faut donc continuer les tétées ou biberons.

Au début, il ne faut donner que quelques petites cuillères de purée pendant le déjeuner puis augmenter progressivement la portion, selon l’envie et l’appétit du bébé. A la fin du 6ème mois de mon fils, on atteignait environ 60g de purée. En parallèle, j’ai continué à l’allaiter (j’ai introduit un peu plus tard son premier biberon de lait infantile, après ses 6 mois révolus).

A cet âge, les purées doivent être bien lisses et nature : seulement le légume cuit vapeur ou à l’eau et un peu d’eau de cuisson pour lisser la purée. Et il faut proposer aussi une tétée, ou un biberon pour l’apport lacté.

Nous avons débuté par introduire les légumes suivants :

  • la carotte
  • la courgette
  • la betterave
  • le fenouil
  • les haricots verts
  • le brocoli
  • le blanc de poireau mélangé avec un peu de pomme de terre

Des légumes de saison, faciles à digérer, et pleins de saveurs !

Au début, il faut tester sur 2 voire 3 jours chaque légume. Une fois qu’on voit qu’il n’y a pas d’allergie, on peut passer au légume suivant. Si bébé refuse le légume, on peut retenter un peu plus tard le test.

Deux semaines après les premières purées de légumes, place à la compote pour le goûter ! Il est recommandé d’attendre deux semaines après les premières purées car si l’on introduit trop tôt la compote, bébé risque de refuser ses purées de légumes (eh oui, le sucre l’attire plus !).

Ici, nous avons fait des compotes de :

  • pommes
  • bananes (sa préférée)
  • pêches
  • pommes – bananes

Et le sucré, il a bien entendu adoré ! Nous sommes rapidement arrivés aux 100g de compote pour le goûter qui est complété par une tétée.

Pour réaliser compotes et purées, j’ai la chance d’avoir le Cook Expert de Magimix. Nous avions opté pour ce robot avant la naissance de notre fils, car nous souhaitions l’utiliser également pour nous et éviter d’avoir trop d’appareils ménagers. Je ne regrette pas du tout cet investissement car nous l’utilisons énormément.

J’y cuis les légumes ou les fruits dans le panier vapeur, et ensuite, j’utilise le robot-mixeur pour mixer.
Pour bien lisser la purée, je rajoute de l’eau de cuisson, pleine de bons minéraux.

Et c’est tout ! Généralement, j’en fais une quantité plus importante, pour permettre de faire plusieurs repas. J’en congèle toujours quelques pots pour prendre de l’avance et pour varier les plats de bébé.

Il y a également de nombreux robots existants pour les préparations de bébé qui ont l’air super : Babycook, Nutribaby… il y a un vaste choix, et tous ont l’air très bien. Leur avantage : ils prennent moins de place qu’un gros robot cuiseur, et peuvent être emmenés en vacances.

Pour les contenants, j’ai pris ceux de chez Beaba en plastique, ainsi que les contenants en verre de chez Duralex. Les tailles sont variées et me permettent pour l’instant de préparer l’ensemble des premières préparations pour bébé. Il faudra ensuite que je passe à la taille supérieure lorsque mon fils mangera 200g de purée.

Ci-dessous, une petite shopping list avec ces éléments, ainsi que des exemples de produits de vaisselle pour bébé qui seront utiles pour les premiers repas de votre enfant.

Bonne cuisine !


Reprise du travail et séparation au temps du coronavirus

Après deux mois d'absence (c'était la reprise du travail et n'ai pas réussi à trouver du temps pour moi...), je peux enfin réécrire quelques articles pendant mes congés d'été.

Cet article concerne justement la reprise du travail et la séparation avec son petit bébé.

Pour ma part, elle a eu lieu début juin, mais dans des conditions plutôt privilégiées. Avec le coronavirus et la mise en place du télétravail dans mon entreprise, j'ai eu la chance de pouvoir travailler un jour et demi au bureau, et deux jours et demi à la maison. Mon fils avait alors 5 mois.

Le papa a pris le relais avec Hugo pendant cette journée et demi, et je rentrais vite les midis pour poursuivre l'allaitement de mon fils.

La première journée (malgré le retour à la maison pour la pause déjeuner / tétée) a été assez dure pour mon fils et moi car c'était la toute première fois que nous étions séparés si longtemps. Le temps m'a paru long, et je n'ai jamais marché aussi vite au retour du travail pour retrouver mon fils. Mon compagnon m'a dit que le comportement d'Hugo avait changé en journée. Cela s'est arrangé rapidement au fil des jours, et la deuxième semaine de travail et de séparation a été plus facile pour nous deux.

Bien que la séparation soit un moment difficile, cette reprise a eu quelques points positifs :

  • retrouver ses collègues préférés ! Les premiers mois avec bébé, on peut parfois se sentir assez isolée si l'on ne s'autorise pas quelques sorties, ou si on est confinée... De mon côté, j'ai la chance d'avoir une amie voisine et jeune maman, et nous avons pu nous soutenir l'une et l'autre pendant mon congé maternité. Mais pendant le confinement, même notre cocon à trois était très rassurant, les contacts extérieurs nous ont parfois manqué.
  • retrouver une activité professionnelle. Là aussi, cela fait du bien de s'évader un petit peu de la maternité, de réfléchir à des choses nouvelles. Pendant mon congé maternité et mon congé parental, je me suis exclusivement concentrée sur mon nouveau rôle de maman, et le fait de repenser à autre chose fait du bien.
  • la garde par le papa. Lorsque je travaillais au bureau, mon conjoint s'est occupé de notre fils, et a pu expérimenter le travail de parent au foyer, ses difficultés, ses joies. Je trouve génial qu'ils aient pu avoir du temps rien que pour eux, cela les a beaucoup rapprochés. Cela a permis aussi à mon conjoint de comprendre l'énergie et le temps que demande un enfant toute la journée.

Même si les conditions ont permis une séparation en douceur, cela a été très sportif de combiner travail au bureau, télétravail avec un bébé (il a fallu trouver un rythme et profiter des siestes pour avancer à 200% sur les dossiers), la poursuite de l'allaitement avec les allers-retours en toute vitesse le midi, les tirages de lait au toilette (avant de réussi à espacer les tétées), sans compter la gestion du quotidien avec la tenue de la maison, préparation des repas etc, le tout profitant de mon fils. Cette période a été très mouvementée, et je n'ai pas réussi à trouver un rythme qui me convienne. Cela a été d'autant plus sur que les nuits de mon fils se sont agitées davantage. Les nuits étaient déjà entrecoupées de deux réveils, mais ma reprise a multiplié par deux leur nombre. Mon 80% m'a permis de me reposer un peu lors de mes week-ends de trois jours car j'ai repris les siestes avec mon fils. Sans ça, je crois qu'il aurait été très compliqué de tenir la cadence.

En juillet, j'ai eu un déplacement qui ne m'a pas permis de rentrer le midi. Nous en avons donc profité pour introduire le premier biberon de lait infantile. Nous y allons tout doucement dans le sevrage. Actuellement, soit presque un mois et demi après le début de l'allaitement mixte, nous avons seulement supprimé les tétées de la journée, et je continue à allaiter mon fils le matin, en soirée, ainsi que la nuit. L'idée serait qu'on arrête l'allaitement à la fin du mois, mais j'avoue ne pas être encore très sûre de ce choix.

A la rentrée, Hugo sera gardé par une assistante maternelle. Nous avons eu un coup de coeur pour elle et espérons que tout se passera au mieux. Je suis un peu inquiète car le début de la garde interviendra à ses 8 mois, soit pendant la dite période d'angoisse de la séparation, et j'ai peur que cela le perturbe. Il s'agira aussi de la toute première garde par quelqu'un d'extérieur. Nous sommes confiants car le contact a été très simple et rassurant, mais cela représente une grande étape pour nous tous. Il sera gardé trois jours et demi dans la semaine. Notre assistante maternelle ne travaillant pas les mercredis après-midi, ce sera le papa qui profitera des mercredis après-midi avec notre fils. De mon côté, je reprendrai le travail au bureau, toujours à 80%, avec mes vendredis en off pour profiter d'Hugo et avancer sur le travail ménager. J'ai demandé à condenser au maximum mes horaires (avec la réduction de mes pauses le midi), afin de profiter de mon fils un maximum le soir. J'espère que d'ici là les nuits seront meilleures, car la fatigue commence à s'installer et à me fragiliser moralement. Et l'automne s'annonçant très dense côté travail, j'ai peur de ne pas réussir sur tous les fronts... Bref, affaire à suivre !

D'ici là, je profite au maximum de mon fils pendant ces vacances estivales 🥰


Charge mentale et maternité

Très actuel, c'est un sujet qui a parfaitement été traité par la dessinatrice Emma dans sa BD "Fallait demander" !

"Fallait demander", c'est un mot qu'on peut entendre souvent dans un couple.

La femme, et encore plus la jeune maman en congé maternité, qui ne travaille plus, devient très souvent gestionnaire du foyer malgré elle...

Se retrouver gestionnaire de la maison malgré soi

Jeune maman, je ne peux que malheureusement confirmer les changements qui peuvent s'opérer au sein du couple et de la nouvelle famille à l'arrivée d'un enfant.

Si les choses étaient plus ou moins équilibrées côté tâches ménagères avant l'arrivée de notre fils, le fait que je sois en congé maternité a bouleversé cet équilibre. Sans compter le fait qu'il fallait se remettre de l'accouchement, gérer les bouleversements hormonaux etc...

Souvent, cette charge nouvelle est liée au fait que le papa reprenne vite le travail après la naissance d'un enfant. Un congé paternité plus long permettrait vraiment de réduire ces inégalités. Cependant, avec un papa travaillant à la maison et ayant eu une activité réduite aux deux premiers mois de notre fils, je dois dire que ces inégalités se sont malgré tout bien creusées...

A notre époque, les hommes sont bien plus investis dans le foyer que ne le sont nos propres pères, cependant, je pense que des images et fonctionnements restent encore bien ancrés dans les mentalités sur la gestion du foyer et des enfants par les mamans.

De mon côté, je me suis retrouvée malgré moi à gérer quasiment toutes les tâches ménagères (pas toutes, n'exagérons pas, mais la très grande majorité), car si je ne le faisais pas, rien ne se faisait... Le sol était sale, j'attendais parfois une journée, et voyant que mon conjoint ne faisait rien, je me retrouvais à le faire, tout en m'occupant de mon bébé (le porte-bébé m'a été très précieux). De même pour les repas... Je ne voulais pas au début "demander de l'aide", car j'estimais que ce n'était pas de l'aide, mais juste une répartition normale des tâches dans une maison où l'on vit ensemble. Cependant, si je ne demandais pas, rien ne se passait... J'ai donc commencé à tout faire sans rien dire, repas, ménage, jusqu'au moment où je me suis épuisée et énervée... Après un "craquage", pendant deux jours, il reprenait des choses en main, puis rebelote, il fallait à nouveau gérer tout seule jusqu'à la nouvelle dispute. Heureusement, ma maman est venue une semaine chez nous pour m'aider avec la gestion des tâches ménagères pour que je n'ai à m'occuper que de mon fils pendant quelques jours. Je pense que j'ai clairement ma responsabilité, car, avec la fatigue, la communication est devenue moins claire, et j'attendais beaucoup sans demander les choses. J'essaie aujourd'hui de parler davantage, mais ce n'est pas toujours facile car on tombe vite dans le reproche, ce qui n'est ni très efficace ni constructif pour notre couple.

Souvent, les jeunes papas de notre époque cherchent à bien faire et sont de bonne volonté, mais ont besoin qu'on leur rappelle de faire les choses, qu'ils soient en quelque sorte assistés dans ces tâches... On se retrouve donc à déléguer des missions malgré nous, et cette gestion des tâches ménagères et des repas représente en tant que tel du temps.

Mansplaining a fait un très bon podcast sur le sujet : Charge mentale : hommes assistés, femmes lessivées à retrouver ICI J'invite tous les hommes et toutes les femmes aussi à l'écouter. J'ai envoyé le lien à mon chéri, mais je pense qu'il n'a pas dû l'écouter... ;-)

S'occuper de bébé jour et nuit

Or, si l'on est en congé maternité, c'est pour s'occuper de son bébé, de jour, comme de nuit, l'éveiller, l'occuper. Les premiers mois de bébé, _et les suivants d'ailleurs_ , sont très intenses et les temps de repos sont rares, hormis les siestes.

L'allaitement augmente la fatigue, et limite le relais entre parents notamment la nuit. Ici, le tire-lait est intéressant pour se reposer un peu sur le papa, mais il faut attendre que la lactation soit bien en place, et que le bébé prenne bien le biberon. De notre côté, l'acceptation du biberon a été tardive... ce qui fait que j'ai été seule (et que je le suis encore d'ailleurs) dans la gestion des nuits. Par ailleurs, le papa a un sommeil bien lourd et ne se réveille pas (ou pas souvent) quand notre fils s'agite.

Outre la gestion du quotidien de bébé, il y a bien entendu les "à côté" : rechercher un mode de garde pour la reprise du travail, suivre les rendez-vous médicaux de bébé, sa santé, gérer le planning des bains, la garde-robe de bébé (et on change très vite de taille la première année), donner tous les repas, préparer ensuite les petits pots, trouver les jouets et livres adaptés à son âge, etc.

C'est vraiment énorme à gérer au quotidien. Et on n'a plus de temps pour soi lorsque le conjoint ne prend pas un peu le relais. J'ai de la chance que le papa soit là à la maison et prenne un peu Hugo par moment pour me laisser le temps de me doucher etc, mais malgré tout, le gros repose sur moi, et je n'arrive pas encore à reprendre réellement du temps pour moi, ainsi que pour notre couple.

J'ai aussi l'impression qu'il a fallu, dans les premiers temps, impulser les moments entre bébé et son papa. Je pense que cela n'a pas simple non plus pour mon amoureux car j'avais du mal aussi parfois à lâcher prise et à laisser notre fils. Depuis les premiers sourires de notre fils, j'ai l'impression que c'est plus simple pour lui, qu'il s'investit plus volontiers car il voit aussi en retour le bonheur que son fils a quand il le retrouve.

Et la reprise du travail...

Je reprends de mon côté la semaine prochaine après un congé parental de deux mois. Normalement, j'aurais dû reprendre mi-mars, soit aux deux mois et demi de mon bébé... Je n'aurais clairement pas pu ! Entre la récupération physique, la volonté de poursuivre l'allaitement, les nuits écourtées assumées toute seule, cela aurait été très compliqué à gérer !

Il y aurait à faire dans ce domaine aussi. En France, les mamans au foyer ne sont pas valorisées dans leurs missions, ce qui est assez injuste, le congé maternité est très court et ne laisse pas le temps de revenir en forme au travail... C'est vraiment dommage, car il s'agit d'une réelle méconnaissance de ce que c'est que de prendre soin et d'élever un bébé. J'espère qu'on prendra vite exemple sur nos voisins scandinaves. Un an de congé parental pour s'occuper à plein temps de son enfant (sachant que trouver une place en crèche reste très compliqué dans de nombreuses villes), et à se répartir entre les deux parents, pour que chacun puisse tisser des liens forts avec son enfant, et pour que les mamans ne soient pas pénalisées professionnellement par la maternité.

De mon côté, je vais donc reprendre aux cinq mois de mon fils, ce qui reste tôt malgré tout. C'est normalement le papa qui devait garder notre fils pour un mois comme nous n'avons pas trouvé de solution de garde en fin de saison. Mais comme du travail s'annonce pour le papa ce mois-ci aussi, et que je dois reprendre en télétravail vu le contexte sanitaire, on va essayer de travailler à deux tout en s'occupant d'Hugo. On prévoit aussi de passer une semaine chez mes parents si le déconfinement le permet pour que ma maman s'occupe d'Hugo en journée si cela est trop chargé pour nous.

La reprise va être particulière car je verrai peu mes collègues, mais cela permettra une reprise en douceur, et une séparation progressive avec mon fils, chose que j'appréhendais énormément. J'ai hâte de me bloquer aussi des plages horaires juste pour mon travail, qui me plaît énormément, et de couper un peu du quotidien ménager de la maison. Cela va aussi rééquilibrer un peu les choses à la maison. Normalement, en septembre, je serai de retour au bureau, ce qui va finalement me permettre de retrouver un peu de temps pour moi. Mais j'ai peur de cette séparation avec mon fils, peur de rater des moments importants, peur de ne pas réussir à passer autant de temps avec lui que je le souhaiterais, peur qu'il m'en veuille un jour. J'appréhende tellement de ne pas réussir à concilier ma vie de maman avec ma vie professionnelle, d'assurer la bonne tenue de la maison (qui j'espère sera mieux répartie), et ma vie de femme et d'amoureuse aussi que j'ai clairement mise de côté. J'ai d'ailleurs décidé de reprendre à 80% pour profiter autant que possible de mon fils, et réussir à trouver un équilibre entre ma vie professionnelle et personnelle.

Il y a encore à faire...

Je trouve qu'il y a désormais tellement d'injonctions qui pèsent sur les femmes : faire carrière, être une maman parfaite, présente, avoir une maison digne d'un magazine de déco, faire des bons petits plats bio, rester féminine et prendre soin de son couple. Bref, sans aide, cela semble mission impossible.

Pour les hommes, les attentes sont quand même bien moindres encore de nos jours... Même si les temps changent et que les hommes sont bien plus investis que les précédentes générations, il y a encore du travail en la matière ! Et cela commence bien sûr par l'allongement du congé paternité qui serait essentiel pour les hommes, les femmes et les enfants.

J'espère que la génération d'Hugo sera celle où l'égalité entre les hommes et les femmes sera réelle et bien établie : avec l'égalité des salaires pour un même poste, la possibilité de progresser autant pour une femme qu'un homme, la valorisation des métiers d'éducation des enfants et des parents restant au foyer pour les élever, la répartition égale des tâches du quotidien dans le couple, et bien sûr des congés parentaux dignes de ce nom ! Je ferai mon maximum pour qu'il soit sensibilisé à ces enjeux essentiels d'égalité.


Jouets et livres pour un bébé âgé de moins de 4 mois

Voici un petit article sur les jeux et livres qui ont plu à mon fils, au fil de ses quatre mois. J'espère que cela pourra aider quelques parents.

De 0 à 2 mois

Les deux premiers mois, soyons honnêtes, bébé ne s'intéresse pas encore vraiment à ses livres et jouets. Cela commence véritablement à partir des trois mois, en tous cas, cela a été le cas de mon fils.

Cependant, quelques petites choses commençaient déjà à l'intéresser :

  • un mobile musical

Nous avons opté, dans notre chambre, pour le projecteur d'étoiles musical de chez Pabobo. Ca l'apaise énormément le soir, encore aujourd'hui.

Dans sa chambre, on lui a aussi installé un joli mobile en bois musical. Il commence désormais à faire ses siestes dans sa chambre qu'il aime beaucoup. Par contre, nous souhaitons le garder près de nous la nuit jusqu'à ses 6 mois au moins, comme le préconise l'OMS.

  • un petit doudou

Ca peut bien le rassurer, surtout s'il est imprégné de l'odeur de la maman ou du papa. Idéalement, en choisir un en tissu respectueux et tout doux. De notre côté, nous avons opté pour le petit lapin Augustin de chez Tartine et Chocolat, car le papa avait le même doudou enfant. Le tissu n'est pas bio, mais c'est un tissu velours très doux. Bébé peut aussi l'attraper facilement grâce à ses petites oreilles.

  • le chant de comptines

Il s'est toujours intéressé aux petites comptines, notamment celles qui peuvent être un peu mimées telles que "Ainsi font, font, font" et "Petit escargot". La grand-mère de mon chéri m'avait offert un livre sur le langage des signes pour bébé. Normalement, on peut commencer à les initier vers les 6 mois, mais je trouvais rigolo de commencer les comptines en signes, et cela plaît beaucoup à mon fils qui observe à chaque fois le mouvement de mes mains.

  • lui parler

Rien ne vaut la communication avec son bébé pour l'éveiller. Même si bébé ne comprend pas, c'est important de lui parler : lors du change, dans la journée, etc. Cela permet de créer beaucoup de lien avec lui, tout en le familiarisant à la musicalité des mots.

De 3 à 4 mois

A ses 3-4 mois, nous avons poursuivi l'éveil par la communication, les chants, et il est de plus en plus rassuré par son doudou. Nous continuons chaque jour à parler, et chanter pour lui, ce qui le stimule énormément. Il babille désormais énormément maintenant, et on sent qu'il a envie de nous raconter beaucoup de choses.

A 3-4 mois, bébé commence par ailleurs à réellement s'intéresser et à s'éveiller face à tout ce qui l'entoure ! Ces deux mois ont été assez incroyables car Hugo a grandi et progressé à une allure folle.

Ci-dessous une petite liste des jouets et livres qu'il aime, et qui l'aide chaque jour à s'éveiller davantage.

  • un tapis d'éveil

J'avais confectionné un tapis d'éveil confortable carré d'environ 1m sur 1m avec des tissus différents (milky, laine, et coton). J'y avais cousu des petits rubans et scratché une petite lune et une étoile. Désormais, il adore être dessus, et s'intéresse aux petites lanières qu'il aime agripper !

C'est aussi parfait pour l'entraîner à se mettre sur le ventre. On ne l'avait pas beaucoup fait les deux premiers mois car il était encore tout petit et qu'il avait détesté ça. On profitait par contre du temps d'habillage pour le mettre très rapidement sur le ventre afin qu'il s'exerce quand même un peu à tenir sa tête. Par contre, depuis ses trois mois, nous le mettons quotidiennement quelques minutes sur le ventre, et il semble apprécier cela de plus en plus.

Pour ceux qui préfèrent l'acheter, il y a ceux de chez Mezame qui sont magnifiques, ou encore Liewood.

  • une arche d'activité

Il commence désormais à toucher et attraper tout ce qu'il peut (ouille ouille les cheveux d'ailleurs qu'il adore tirer et arracher...), et l'arche d'activité (à installer sur son tapis) est parfaite pour son âge. Il cherche à attraper les petits anneaux, fait tourner les petites roues latérales... Bref il s'amuse et développe son sens du toucher. On nous a offert l'arche de chez IKEA qui est très bien, colorée, et très adaptée aux bébés.

  • jouer dans son transat

Hugo adore aussi les petits jeux que nous avons acheté avec son transat BabyBjörn. On l'installe souvent le matin dans son transat lorsque nous sommes devant la table basse, à prendre notre café matinal. Il aime beaucoup taper et faire tourner ses petits jouets, tout en nous regardant et en babillant avec nous.

Ce qu'il adore aussi depuis quelques jours : qu'on le berce assez rapidement dans son transat ! Cela lui provoque à chaque fois un beau fou rire, ce qui est le son le plus mignon du monde ❤️

  • des jeux de préhension

A trois-quatre mois, les bébés adorent attraper tout ce qu'ils trouvent, si cela est facile à attraper. C'est le moment de lui prendre un petit hochet, une balle de préhension, pour l'aider à attraper les objets.

Mon fils adore aussi son petit poulpe de Lamaze. Les matières sont variées, et certaines tentacules imitent le bruit du papier froissé. Il y a également deux anneaux à machouiller, et un petit grelot à secouer. C'est vraiment très bien pour développer l'ouïe et le toucher de bébé.

Attention à bien laver tous les jouets (comme tous les habits d'ailleurs) avant de les présenter à bébé. Comme il met tout dans la bouche, c'est important que ses objets soient propres.

  • des petits livres musicaux

C'est vraiment quelque chose qu'il adore. Et nous passons avec lui de jolis moments.

On a plusieurs petits livres musicaux, des éditions Gallimard et Gründ.

Ses chouchous sont pour l'instant :

 

Je lui ai aussi acheté le livre suivant pour instaurer avec lui un petit rituel du soir. Depuis quelques semaines, tous les soirs, nous lisons ce petit livre qu'il semble beaucoup aimer. Il y a cinq pages de rituel du soir accompagnées de petites berceuses du monde et lumières.

  • un livre avec miroir

Nous en avons plusieurs à la maison, mais c'est réellement celui-ci qui lui plaît le plus. Les illustrations et couleurs sont magnifiques, le texte est très doux, et à la fin, Hugo a le plaisir de nous découvrir tous les deux dans un grand miroir.

D'une manière générale, tous les livres des éditions Marcel et Joachim sont magnifiques ! J'ai aussi acheté le livre les Animaux autour du monde que j'ai hâte de faire découvrir à mon fils. Là encore, les illustrations sont incroyables, colorées, et les formats adaptés aux tout petits.

  • Tous les bisous

C'est un des livres que mon fils préfère. Les couleurs sont vives, et on s'amuse à faire des bruitages au fil de la lecture, ce qui le fait beaucoup rire !

Il s'agit de l'éditeur L'Ecole des Loisirs - Loulou & Cie qui propose ce livre. Il s'agit d'une série de livres assez drôles avec par exemple : Tous les papas, Toutes les mamans, Tous les cacas, Tous les bébés, Tous les dinos (et encore bien d'autres). Ces petits livres ont été écrit par Pierrick Bisinski et Alex Sanders. Les illustrations sont drôles, et les petits textes plaisent beaucoup aux enfants. A la maison, nous avons Tous les bisous et Tous les bébés, et Hugo les adore !

  • une peluche Sigikid

Mes parents nous avaient aussi offert deux peluches de chez Sigikid : une petite souris et un raton laveur. Hugo les adore, et petite souris est devenu occasionnellement son substitut de téton lorsqu'il veut tétouiller 😂

Les peluches sont de qualité, et très jolies. Elles sont facilement attrapables, et colorées. La petite souris est en coton, tandis que le raton laveur est un patchwork de plusieurs matières.

 

J'espère que cet article pourra vous donner quelques indications. Le principal est vraiment de jouer avec votre enfant, d'être proche de lui dans ces moments, car rien ne vaut la présence, les mots et les bras des parents ! Et c'est tellement beau de voir son bébé se développer, s'émerveiller et rire chaque jour un peu plus ❤️


Lectures sur l'arrivée de bébé

Bien vivre le quatrième trimestre au naturel de Julia Simon

Très bon ouvrage à lire pendant la grossesse pour appréhender le fameux quatrième trimestre, c'est-à-dire les trois mois qui suivent l'accouchement, grâce aux conseils de cette naturopathe. Comment bien préparer son accouchement et le séjour à la maternité, comment se sent-on après l'accouchement, physiquement et psychologiquement,  des recettes et remèdes naturels pour se remettre en forme progressivement, etc. Ce livre regorge de conseils précieux pour (ré)apprendre à prendre soin de soi en tant que jeune maman et trouver un équilibre après l'arrivée d'un enfant qui est un grand chamboulement.

 

Dormir sans larmes du docteur José Rosa

C'est vraiment un ouvrage que j'ai beaucoup aimé. Celui-ci, je l'ai lu aux trois mois de mon fils, car j'étais bien sûr confrontée à ce que je pensais être des problèmes de sommeil. En effet, c'est un sujet sensible, et sujet à de nombreux commentaires extérieurs, comme indiqué dans mon article ICI sur le sommeil. Ce livre m'a vraiment rassurée, et permis de vivre plus sereinement les nuits de mon fils.

Elle y explique le sommeil chez les enfants de 0 à 6 ans, les réveils, les pathologies (rares en général) et les méfaits des techniques de laisser pleurer. Et surtout, elle rassure énormément les parents : avant 6 mois, pas d’inquiétude si bébé ne fait pas encore ses nuits, il faut lui laisser le temps de se créer ses repères, et de caler son rythme sur le nôtre. Elle donne ensuite une méthode douce à appliquer après les 6 mois pour les parents en manque de sommeil.

Elle explique aussi les bienfaits du cododo, de l’allaitement. J’ai beaucoup aimé ses positions qui sont finalement proches de ce que nous avons voulu appliquer pour notre bébé, à savoir beaucoup de bienveillance et de réconfort à l’égard de notre tout-petit.

 

Maman pour le meilleur et pour le reste de Sidonie Bonnec et Léa Drucker

C'est un livre très pratique sur l'expérience de ces deux jeunes mamans qui donnent ici beaucoup de conseils pratiques sur la maternité. Elles y abordent notamment le dernier trimestre, le séjour à la maternité, les chamboulements qui suivent l'arrivée de bébé, les rendez-vous santé pour bébé, les équipements pour faciliter le retour à la maison et la vie avec bébé, les problèmes de santé et petits maux que peut rencontrer bébé, les jouets et livres pour bébé selon son âge, avec un petit chapitre final sur les évolutions entre les 1 et 2 ans, le tout avec leurs références coup de coeur et de jolies illustrations. C'est un guide complet, synthétique et très agréable à lire.

 

Bébé dis moi qui tu es du Dr Philippe Grandsenne

C'est le best-seller des guides sur l'arrivée de bébé, recommandé par ma belle-soeur. Ecrit par un pédiatre, cet ouvrage parle des trois premiers mois de vie de bébé : les capacités de bébé, son rythme, la place de la maman, du papa, le langage de bébé, et le langage à utiliser avec lui (et quels mots ne pas utiliser). Il y a également tout un chapitre de conseils pratiques : toilette, l'alimentation, le sommeil, la sécurité. C'est un guide assez complet, et respectueux des choix de chacun.

 

Il y a plusieurs livres sur la parentalité que je souhaite lire très prochainement :

  • Vivre heureux avec son enfant du Dr. Catherine Guéguen

Il s'agit d'un livre sur l'accompagnement de l'enfant, avec bienveillance, et empathie. Cette pédiatre appuie ses propos par les études récentes en neurosciences sur le développement affectif de l'enfant, ainsi que par son expérience de pédiatre. Ca a l'air tellement passionnant, et cela est en accord avec nos valeurs, et la manière dont on envisage l'éducation et l'accompagnement de notre fils. J'ai hâte de le commencer.

  • Cool parents make happy kids de Charlotte Ducharme

Un livre sur l'expérience de Charlotte Ducharme, maman bloggueuse, qui a mis en place une éducation bienveillante et positive avec ses enfants, et qui retrace ici son expérience. Je suis également impatiente de commencer la lecture de ce livre car il s'agit d'une mise en pratique de ce que nous souhaitons mettre en place pour notre fils.

Et lors de ma prochaine grossesse (pas tout de suite hein !), je souhaite vraiment lire :

  • Le guide des parents épanouis par la Maison des Maternelles

J'adore cette émission, et les conseils qu'ils y prodiguent. C'est le premier livre que j'achèterai et lirai lors de ma seconde grossesse. Ce guide a l'air très complet, et peut accompagner les futurs parents pendant la grossesse, ainsi que les premières années de bébé.


Trouver des moments à soi

Pas évident de trouver du temps pour soi lorsque l'on est une jeune maman, et qui plus est allaitante (là le relais est plus compliqué). Mais c'est pourtant essentiel pour garder un équilibre personnel.

J'avoue avoir mis du temps à lâcher prise et à m'accorder ces moments pourtant si importants.

Pour un moment rien qu'à soi

  • les siestes de bébé

Ce conseil, c'est surtout après les trois premiers mois. Au début, personnellement, je préférais dormir durant les siestes de bébé pour me remettre de l'accouchement et des nuits trop courtes.

  • se lever plus tôt

Là encore, c'est plutôt après les trois premiers mois. Maintenant que bébé reste au lit plus tard, et lorsque je me réveille naturellement tôt, j'en profite pour prendre ma petite ricoré au calme, en bouquinant, ou en regardant une petite série.

  • l'aide du conjoint ou l'aide d'un membre de la famille

Demander au conjoint ou à un membre de la famille de prendre le relais avec bébé. C'est l'occasion pour eux de nouer des liens, et pour soi de se reposer, bouquiner, coudre, bref, prendre un temps pour soi seulement, pour se retrouver.

C'est aussi le moment de sortir un peu, pour retrouver des amis, ou prendre soin de soi. Personnellement, j'attends avec impatience la fin du confinement pour enfin me faire masser. J'avais prévu un soin post-accouchement qui a été du coup annulé. J'ai hâte de pouvoir enfin profiter de ce moment de détente :)

Si c'est un membre de la famille qui peut venir garder bébé, c'est aussi l'occasion de se faire une soirée en amoureux, pour se retrouver juste à deux. De notre côté, notre famille n'est pas sur place malheureusement, donc on n'a pas encore pu s'octroyer ce moment, et ça nous manque. Par contre, à la fin du confinement, nous passerons une semaine là-bas pour passer du temps tous ensemble. On profitera de la présence des grands-parents pour faire une soirée avec les copains, ainsi qu'une soirée juste tous les deux.

Une activité avec bébé

J'avais testé avant le confinement un cours de danse avec bébé en porte-bébé. C'était vraiment génial de pouvoir danser, tout en m'occupant de bébé (qui a tellement bien dormi, bercé par les mouvements). Du coup, j'en fais de temps en temps à la maison. J'avais suivi le cours chez Onidou, qui est une structure rennaise que j'adore qui propose de nombreux ateliers pour les futurs / jeunes parents, et les enfants. On y avait déjà suivi un cours d'initiation aux premiers secours pour bébé.

Pendant le confinement, je suis quelques cours sur Carifit, de fitness avec porte-bébé. Là encore, ça permet de se faire du bien, tout en s'occupant de son bébé koala :

Autre moment à partager, qu'on testera à partir des 6 mois de bébé : les bébés nageurs. Cela permet de passer un moment en piscine avec bébé, pour lui apprendre à se sentir à l'aise dans l'eau. J'ai hâte de tester !

Et bien sûr, les balades en plein air ! J'ai hâte de pouvoir reprendre nos balades quotidiennes, qui nous faisaient du bien à tous.

J'aime l'idée de partager ces moments avec bébé, tout en prenant soin de soi, en s'aérant.